National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
Visualizar en: Inglés - EspañolVisualizar todo
Application de politiques et de programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission prend note des informations détaillées fournies par le gouvernement dans le rapport reçu en février 2009. Le gouvernement donne des informations sur les activités de l’Institut national technologique (INATEC), dont les actions ont fait partie de la stratégie de développement du pays visant la croissance économique et productive, l’accent étant placé sur la formation et l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre en vue de l’emploi ou de l’emploi indépendant en général. Pour l’INATEC, il faut en priorité apporter des compétences techniques aux personnes touchées par le chômage et le sous-emploi, et à celles qui vivent dans une situation de pauvreté ou d’extrême pauvreté à cause d’une qualification faible ou inexistante. La commission note que l’INATEC avait prévu en 2008 d’établir des liens entre les actions de formation et les politiques publiques de relance des petits et moyens producteurs afin de créer des emplois et des emplois indépendants pour dynamiser l’économie nationale et réduire la pauvreté. La commission note que 91 259 personnes ont bénéficié des services de l’INATEC en 2007; 19,2 pour cent d’entre elles ont suivi un enseignement technique, les autres, une formation. Ces huit dernières années, l’INATEC a formé en moyenne 83 994 personnes par an. La commission note que l’INATEC compte 34 centres publics répartis sur le territoire national, et que 93,22 pour cent des personnes mentionnées ont bénéficié de leurs services. D’après les études les plus récentes réalisées par l’Observatoire du travail, en raison de la forte demande de main-d’œuvre, davantage de formations sont nécessaires dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie manufacturière, de l’hôtellerie et de la restauration, de l’enseignement, des services de santé, du commerce, des activités immobilières, des transports et du stockage. L’INATEC nécessiterait des ressources plus importantes pour améliorer l’offre de formation et faire face au recours croissant à ses services de manière satisfaisante. La commission demande que dans son prochain rapport, le gouvernement donne des informations montrant comment les actions de formation de l’INATEC sont coordonnées avec les centres de formation professionnelle privés et subventionnés dans les différents départements du pays. Elle invite le gouvernement à indiquer comment il s’est assuré que l’INATEC bénéficie de ressources suffisantes pour répondre aux besoins constants d’apprentissage et de formation professionnelle des personnes pour lesquelles l’insertion dans le marché du travail est la plus difficile comme les femmes, les jeunes, les personnes handicapées et les travailleurs de l’économie informelle. La commission souhaiterait pouvoir examiner des informations ventilées sur les résultats obtenus pour l’insertion professionnelle des personnes qui ont participé aux activités de formation de l’INATEC.