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Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

Convention (n° 117) sur la politique sociale (objectifs et normes de base), 1962 - Zambie (Ratification: 1964)

Autre commentaire sur C117

Observation
  1. 2008
  2. 2006
Demande directe
  1. 2023
  2. 2019
  3. 2013
  4. 2012
  5. 2010

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Parties I et II de la convention. Amélioration des niveaux de vie. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en septembre 2013 et qui contient des informations en réponse à sa demande directe de 2012. Le gouvernement fait savoir que le sixième plan national de développement, couvrant la période 2011-2015, comporte différents programmes jugés essentiels pour la réalisation des objectifs généraux qui y sont fixés. Le plan national de développement s’articule autour de politiques, de stratégies et de programmes qui contribueront de manière significative à relever les défis d’une croissance inclusive et favorable aux pauvres, à la création d’emplois et au développement humain, comme défini dans la stratégie «Horizon 2030» et dans les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les résultats obtenus se mesurent aux projets de développement réalisés, par exemple en matière d’infrastructures et de développement rural et humain. Pour ce qui est du développement rural, l’accent a été mis sur l’accroissement de la productivité agricole et la promotion de l’agroalimentaire. L’accès aux services de santé a été facilité, notamment dans les zones rurales, grâce à la création de cliniques mobiles réparties en des points stratégiques de manière à couvrir tout le pays. En réponse aux commentaires précédents, le gouvernement indique que, si le taux d’extrême pauvreté a diminué, passant de 58 pour cent en 1991 à 42,3 pour cent en 2010, la Zambie a encore beaucoup à faire pour atteindre la cible fixée par les OMD, qui est de 29 pour cent en 2015. La pauvreté est devenue moins criante dans les zones urbaines mais il n’en reste pas moins que la province de Luapula, la province occidentale, la province orientale et la province septentrionale, qui sont des provinces rurales, demeurent loin d’atteindre les objectifs fixés. La commission relève que ces disparités croissantes sont au cœur des préoccupations du gouvernement, comme en témoigne l’accent mis sur le développement des infrastructures et la création d’emplois. Par ailleurs, le gouvernement fait savoir que la prévalence du VIH s’est stabilisée en Zambie bien que le nombre des nouvelles infections progresse, ce qui s’explique par la croissance démographique. Le gouvernement indique par ailleurs que la progression régulière du nombre de personnes ayant recours aux conseils et au dépistage volontaires, qui est passé de 511 266 en 2008 à 1 772 043 en 2011, est particulièrement encourageante. La Zambie est en passe d’atteindre la cible fixée pour 2015 en ce qui concerne le taux de prévalence du VIH, celui-ci étant tombé à 14,3 pour cent en 2007. Si la cible nationale a été atteinte, ce résultat masque la grande disparité qui existe entre les provinces; ainsi dans la province de Lusaka, dans la province de Copperbelt et dans la province centrale, le taux de prévalence du VIH est supérieur à 15,6 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations actualisées sur les effets du sixième plan national de développement et d’autres plans et programmes relatifs à la politique de développement économique, en termes d’amélioration du niveau de vie national et de réduction de la pauvreté (article 2 de la convention). Elle l’invite également à continuer de fournir des informations sur les effets de la politique sociale sur le niveau de pauvreté et sur l’incidence du VIH et du sida.
Partie III. Travailleurs migrants. Le gouvernement indique que les politiques et programmes adoptés, comme par exemple le sixième plan de développement national, sont inclusifs et non discriminatoires. Par conséquent, ces politiques et programmes servent les intérêts de tous les travailleurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. La commission invite le gouvernement à fournir de plus amples informations sur les effets des politiques et programmes adoptés en termes d’amélioration des conditions de travail des travailleurs migrants (articles 6 à 9, et 14, paragraphe 3, de la convention).
Partie VI. Education et formation professionnelle. Le gouvernement avait indiqué précédemment que le nombre total des inscriptions dans le système d’enseignement technique ou professionnel et de formation à l’entreprise (TEVET) augmentait de façon régulière. Néanmoins, les services offerts par ce système ne suffisaient pas à répondre à la demande élevée. Le gouvernement indique dans son rapport qu’il communiquera de plus amples informations sur le sujet en temps utile. La commission se réfère à ses commentaires sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, dans lesquels elle note qu’un nouveau programme d’enseignement sera appliqué à partir de janvier 2014. La commission invite le gouvernement à communiquer, dans son prochain rapport sur la convention no 117, des informations au sujet de l’impact de son nouveau programme d’enseignement sur l’éducation, la formation professionnelle et l’apprentissage, dans le cadre de la politique sociale, conformément aux articles 15 et 16 de la convention.
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