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Programme d'activités pour l'emploi des jeunes dans la province du Katanga (PAEJK) - Évaluation mi-parcours

eval_number:
1920
eval_url:
https://webapps.ilo.org/ievaldiscovery/eval/1920
lessons_learned:
themes:
theme:
Youth employment
category:
Employment

comments:
Les Bénéficiaires directs du projet: a) Des Jeunes qui bénéficieront d’une formation professionnelle appropriée, ainsi que des entrepreneurs qui manquent de compétences et de ressources pour améliorer leur entreprise; b) Les Femmes à bas revenu qui gèrent déjà des micros et petites entreprises ou qui ont l’intention d’en créer ; c) Les Organisations de Service de Développement des Entreprises, ainsi que des structures comme l’INPP, l’ONEM, les Centres de formation, etc.
challenges:
L’accord du PAEJK a été signé en Avril 2012, mais les activités n’ont pas démarré avant Novembre 2012. De même, le lancement des formations a pris du temps car il fallait mener des activités préparatoires. Défaut de certains matériels et retard de livraison des équipements nécessaires pour la formation en mécanique diesel, résultant donc en des retards dans les dites formations. Les formateurs et les apprenants eux-mêmes font face à des problèmes liés aux grands écarts de niveau entre les apprenants en termes d’éducation et de formation scolaire ou professionnelle. Une telle situation est un véritable défi pour les formateurs qui se sentent obligés d’improviser des solutions palliatives pour permettre un rattrapage des plus démunis. Le mécanisme institutionnel de gestion du projet est très lourd, composé d’une grande multitude d’intervenants qui sont dispersés à plusieurs niveaux, ce qui nuit directement à l’efficience et à l’efficacité dans la mise en œuvre du projet. Dans le domaine financier: a) L’impossibilité pour la Cellule technique de Lubumbashi d’ouvrir un compte bancaire, ce qui ne facilite ni les transferts, ni les transactions sur place; b)Les circuits d’autorisation et de transfert sont multiples et donc assez long ; c) Le renflouement de frais de fonctionnement se fait avec retard; d) Des activités ne s’exécutent pas du fait d’insuffisance de fonds disponibles, certaines rubriques s’étant avérées sous-budgétisées.
success:
Quelques acquis du projet: utils et données développés par le projet 1) L’établissement de la cartographie des offres de formations ;- L’état des lieux sur la demande et offre des services financiers pour des jeunes ;- Le développement de curricula et modules de formation et la formation de formateurs ainsi que l’adoption du référentiel de certification adapté à la formation qualifiante ;
- L’élaboration de guide d’apprentissage et la préparation de DACUM et la formation sur cet outil
- Le rapport sur l’étude d’identification des filières porteuses de l’économie locale.
Par rapport aux bénéficiaires
- Un nombre significatif de formateurs sont formés dans diverses disciplines relatives au projet, ainsi qu’un effectif conséquent d’apprenants formés (formation professionnelle, éducation financière, entrepreneuriat, mécanique, etc.) et dont l’employabilité a été développée.
- Un grand enthousiasme et engouement des jeunes pour profiter du projet et réaliser leurs rêves;
- L’engagement de la Banque commerciale du Congo (BCDC) d’accompagner les jeunes.
Au niveau des partenaires d’exécution
Le fait pour le projet d’avoir noué un partenariat dynamique et fonctionnel avec des structures nationales ce qui leur a permis d’avoir une capacité institutionnelle renforcée, ce qui augmente les possibilités pour la pérennisation.
context:
Le marché du travail en RDC est affecté par un sous emploi et un chômage structurels, une pénurie d’emplois décents et une économie informelle qui fournit la plupart des opportunités d’emploi. Les jeunes sont particulièrement vulnérables et constituent la couche la plus affectée par la pénurie d’emplois décents. Parmi ces jeunes, les filles sont plus exposées au chômage que les garçons.

Au niveau de la Province du Katanga, le Gouverneur de la Province a mis en place un Comité pour discuter de la suite de l’étude réalisée par le BIT sur l’impact de la crise en termes d’emploi. C’est dans ce contexte que le Programme d’Activités pour l’Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) a été élaboré afin de répondre aux besoins du marché du travail au Katanga.

Un certain nombre de facteurs contributifs et favorables au succès du projet dans sa mise en œuvre sont : a) Les produits financiers devraient être immédiatement disponibles dès la fin de la formation et l’accessibilité assurée pour les candidats; b) Le travail en réseau ou en association entre les apprenants gradués dans les secteurs respectifs d’activités peut être facteur d’efficience, de succès et de limitation des risques ;
Par rapport aux formations; c) La réalisation de tests de motivation psychologique aiderait à mieux orienter les candidats et permettrait de les assister en conséquence ; d) Une attention plus grande sur le niveau éducatif des apprenants pour les groupes de classes ;e) Faire appel à des professionnels (en entreprenariat par exemple) qui interviennent lors des sessions de formation pour porter témoignage et partager leurs expériences pour plus d’inspiration et de motivation. f) Une réponse rapide à des besoins clairement identifiés ; g) Une plus grande accessibilité aux personnes des deux sexes ; h) Disponibilité assurée des formateurs, i) Disponibilité locale des outils, machines nécessaires pour la formation théorique et pratique.
description:
a)La formule de gestion institutionnelle adoptée présente sans doute des avantages (efficience de coût d’exécution, plus grande sécurité de gestion financière) mais elle a aussi montré ses limites au vu des retards et longs délais des procédures de mise en œuvre de certaines activités.
b) La mobilisation et l’enthousiasme des partenaires d’exécution et des apprenants prouvent la pertinence du projet et traduisent l’espoir que le projet suscite chez ces derniers.
administrative_issues:
La problématique du système de gestion du projet
Mis à part le Bureau pays/Kinshasa, il y a deux équipes complètes différentes directement impliquées dans l’exécution du projet, l’une étant le duplicata de l’autre : d’un côté (Genève) la Coordination globale qui décide, et de l’autre (Lubumbashi) la Cellule technique qui propose et doit exécuter. Une telle disposition est plutôt lourde avec pour conséquences: (i) des lenteurs de réaction et de prise de décision entrainant des retards d’exécution, (ii) des sources possibles de conflits entre les multiples entités concernées. En outre le fait que l’équipe du projet à Genève est très loin des réalités locales de Lubumbashi, ce qui ne permet pas une prise en compte spontanée parfois exigée par des circonstances non prévisibles. Par ailleurs, le projet n’a pas prévu un mécanisme d’intervention du spécialiste des questions d’emploi de l’EAT basée à Yaoundé pour apporter des appuis techniques ; alors que ledit spécialiste est chargé d’appuyer les pays couverts par le bureau pays de Kinshasa. La référence à cette option aurait contribué à réduire sans doute la multitude de pôles de coaching.
Tous les intervenants sans exception se plaignent de la lourdeur et des lenteurs des procédures du BIT. Ceci affecte directement l’efficience de la mise en œuvre du projet.
url:
https://webapps.ilo.org/ievaldiscovery/lessons/199758

location:
country:
Democratic Republic of the Congo
region:
Africa

eval_title:
Programme d'activités pour l'emploi des jeunes dans la province du Katanga (PAEJK) - Évaluation mi-parcours
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