L'OIT est une institution spécialisée des Nations-Unies
ILO-fr-strap
Go to the home page
Plan du site | Contactez-nous English - Español
> Bibliothèque du BIT > Ressources d'information > Guides de recherche > Histoire de l'OIT

Library brochure
Collection du Conseil d'administration


Library brochure
Conventions de l’OIT: historique et travaux préparatoires
(pdf 225 KB)


Library brochure
Services & Digital Collections
(pdf 139 KB)

(en anglais)


La brochure de la Bibliothèque du BIT
(pdf 145 KB)

Rôle de l'OIT face aux nouveaux défis planétaires (Partie 2: 1999-)
1999

Select to magnify the image Select to magnify the image Select to magnify the image

  1. Documents-clés

Guy Ryder, Directeur général du BIT (2012-)

Select to magnify the image « Sans emploi, pas de croissance économique durable. Et si l’économie ne croît pas, elle ne peut pas créer d’emplois. Les responsables politiques qui ont instauré l’austérité en Europe n’ont pas tenu compte de cette simple logique. Ce n’est pas la seule cause du malaise économique auquel nous sommes confrontés, c’en est la quintessence même.»
  1. Biographie de Guy Ryder

Juan Somavia, Directeur général du BIT (1999-2012)

Select to magnify the image« Un Directeur général sera placé à la tête du Bureau international du Travail ; il sera désigné par le Conseil d'administration, de qui il recevra ses instructions et vis-à-vis de qui il sera responsable de la bonne marche du Bureau ainsi que de l'exécution de toutes autres tâches qui auront pu lui être confiées. Le Directeur général ou son suppléant assisteront à toutes les séances du Conseil d'administration. » (Article 8 de la Constitution de l'OIT (pdf 154 KB)).
  1. Biographie de Juan Somavia

Création de l’Agenda pour le travail décent

« Le but fondamental de l’OIT aujourd’hui est que chaque femme et chaque homme puissent accéder à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité ». (Juan Somavia, Directeur général du BIT).

Initié dès 1999 par le Directeur général du BIT, Juan Somavia, l'Agenda de l'OIT pour le travail décent prône une stratégie de développement qui reconnaît le rôle central du travail dans la vie de chacun. L'Organisation apporte son appui grâce à des programmes intégrés de travail décent, développés au niveau des pays, en coordination avec les mandants de l'OIT. Ces programmes définissent des priorités et des cibles à l'intérieur de cadres de développement national et visent à s'attaquer aux déficits majeurs de travail décent à travers des programmes efficaces qui répondent à chacun des quatre objectifs stratégiques de l'OIT :

  • promouvoir et mettre en œuvre les normes et les principes et droits fondamentaux au travail ;
  • accroître les possibilités pour les femmes et pour les hommes d'obtenir un emploi et un revenu décents ;
  • accroître l'étendue et l'efficacité de la protection sociale pour tous ;
  • renforcer le tripartisme et le dialogue social.
Le Directeur général rappelait, dans son rapport à la 87e session de la Conférence internationale du Travail (1999), les enjeux inhérents à la notion de travail décent : « L'OIT cherche à promouvoir un travail décent. Il ne s'agit pas seulement de créer des emplois mais de créer des emplois d'une qualité acceptable. Il ne saurait y avoir de divorce entre le volume de l'emploi et sa qualité. Toutes les sociétés ont une notion du travail décent mais la qualité de l'emploi peut signifier beaucoup de choses. Elle peut renvoyer à différentes formes de travail, à différentes conditions de travail ainsi qu'à des idées de valeur et de satisfaction. Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est concevoir des systèmes sociaux et économiques qui garantissent le minimum indispensable en matière de sécurité et d'emploi, sans que cela empêche de s'adapter à l'évolution rapide d'un marché mondial très concurrentiel ».

Le 10 juin 2008, à sa 97e session, la Conférence internationale du Travail a adopté la Déclaration de l’OIT sur la justice sociale pour une mondialisation équitable, qui sera mise en oeuvre dans le cadre de l’Agenda pour le travail décent et de ses quatre objectifs stratégiques.

Convention (n°182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999

« Selon cette convention, le terme «enfant» s’applique à l’ensemble des personnes de moins de 18 ans. Les États qui l’ont ratifiée doivent éliminer les pires formes de travail des enfants, notamment toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues […] La convention demande aux États qui l’ont ratifiée de prévoir l'aide directe nécessaire et appropriée pour soustraire les enfants aux pires formes de travail et de garantir leur réadaptation et leur intégration sociale. Ces États doivent également assurer l'accès à l'éducation de base gratuite et, lorsque cela est possible et approprié, à la formation professionnelle pour les enfants qui auront été soustraits aux pires formes de travail ». (Cf. Les règles du jeu, une brève introduction aux normes internationales du travail (pdf 790 KB), p. 30).

En juin 1994, lors de la 81e session de la Conférence internationale du Travail, un consensus se dégagea nettement entre les mandants de l'OIT en faveur d'une promotion accrue des droits sociaux fondamentaux. Le Sommet mondial pour le développement social, organisé à Copenhague en mars 1995, renforçait les efforts entrepris par l'OIT en invitant les gouvernements à protéger et promouvoir le « respect des droits fondamentaux des travailleurs ». C'est dans ce contexte international favorable que l'Organisation qualifia de « fondamentales » les conventions qui traitent de questions considérées comme des principes et des droits fondamentaux au travail. Le 25 mai 1995, le Directeur général du BIT, Michel Hansenne, adressa une lettre aux Etats Membres en vue d'obtenir la ratification universelle de ces conventions fondamentales (7 à l'époque). La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail (pdf 154 KB)
(1998), instrument promotionnel spécifique créé pour renforcer l'application des principes de droit fondamentaux pour la justice sociale, contribua largement à l'essor de la campagne de ratification.

En 2008, le Directeur général du BIT, Juan Somavia, a rappelé la nécessité d’accélérer la ratification des conventions fondamentales et a proposé comme objectif leur ratification universelle d’ici à 2015. (Cf. Ratification et promotion des conventions fondamentales de l’OIT (pdf 217 KB), p. 1)

Il existe, à l'heure actuelle, 8 conventions fondamentales :
  1. Convention (n°29) sur le travail forcé, 1930 (pdf 52 KB)
  2. Convention (n°87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 (pdf 37 KB)
  3. Convention (n°98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949 (pdf 33 KB)
  4. Convention (n°100) sur l’égalité de rémunération, 1951 (pdf 33 KB)
  5. Convention (n°105) sur l’abolition du travail forcé, 1957 (pdf 29 KB)
  6. Convention (n°111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958 (pdf 31 KB)
  7. Convention (n°138) sur l'âge minimum, 1973 (pdf 30 KB)
  8. Convention (n°182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 (pdf 38 KB)

  1. 1999-:
    Rôle de l'OIT face aux nouveaux défis planétaires (Partie 2 : 1999-)
    1. 1999
    2. 2000
    3. 2001
    4. 2002
    5. 2003
    6. 2006
    7. 2008
  2. 1919-1939
  3. 1940-1945
  4. 1946-1959
  5. 1960-1988
  6. 1989-1998


Le projet du Centenaire de l'OIT


ILO Century Project Timeline

(en anglais)

OIT: 90 ans de quête de justice sociale

Vidéo: OIT: 90 ans de quête de justice sociale

Vous avez une question?


 
Dernière mise à jour : 23.02.2015 ^ top