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Library brochure
Collection du Conseil d'administration


Library brochure
Conventions de l’OIT: historique et travaux préparatoires
(pdf 225 KB)


Library brochure
Services & Digital Collections
(pdf 139 KB)

(en anglais)


La brochure de la Bibliothèque du BIT
(pdf 145 KB)

Activités de l'OIT dans le monde d'après 1945 (Partie 1: 1946-1959)
1948

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  1. Documents-clés

David A. Morse, Directeur général du BIT (1948-1970)

Select to magnify the image « Un Directeur général sera placé à la tête du Bureau international du Travail ; il sera désigné par le Conseil d'administration, de qui il recevra ses instructions et vis-à-vis de qui il sera responsable de la bonne marche du Bureau ainsi que de l'exécution de toutes autres tâches qui auront pu lui être confiées. Le Directeur général ou son suppléant assisteront à toutes les séances du Conseil d'administration. » (Article 8 de la Constitution de l'OIT (pdf 154 KB)).
  1. Biographie de David A. Morse

Lancement du Programme de la main-d’œuvre

Après les décisions prises lors des 104e (mars 1948), 107e (décembre 1948) et 108e (mars 1949) sessions du Conseil d’administration du BIT, l’Organisation mit à exécution un Programme d’action en matière de main-d’œuvre. L’objet de ce Programme, le plus vaste jamais entrepris par l’Organisation, était de mettre au point l’activité en vue d’aider les gouvernements ainsi que les organisations d’employeurs et de travailleurs à faire face rapidement et de manière efficace aux problèmes de main-d’œuvre immédiats. En décembre 1948, neuf mois après son inauguration en Europe, le Programme a été élargi à l’Amérique latine et à l’Asie.

Fondé sur la tâche accomplie dans le passé par l’OIT, le Programme s’est développé cependant selon des lignes nouvelles. Avant la Seconde Guerre mondiale, l’action de l’OIT en matière de main-d’œuvre consistait surtout à fixer des normes, à accomplir des travaux de recherche et à fournir des informations. Dès sa création, le Programme s’est efforcé de développer beaucoup plus largement les missions consultatives d’assistance technique. Trois grands axes de travail ont alors été retenus :

  • l’organisation de l'emploi ;
  • la formation professionnelle ;
  • le problème des migrations.

Convention (n°87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948

« Aux termes de cette convention, les travailleurs et les employeurs ont le droit, sans autorisation préalable, de constituer des organisations de leur choix et de s’y affilier. Les organisations de travailleurs et d’employeurs s’organisent librement et ne peuvent être dissoutes ou suspendues par voie administrative. Elles ont également le droit de constituer des fédérations et des confédérations, ainsi que celui de s’y affilier, et toute organisation, fédération ou confédération a le droit de s’affilier à des organisations internationales de travailleurs et d’employeurs ». (Cf. Les règles du jeu, une brève introduction aux normes internationales du travail (pdf 790 KB), p. 24).

En juin 1994, lors de la 81e session de la Conférence internationale du Travail, un consensus se dégagea nettement entre les mandants de l'OIT en faveur d'une promotion accrue des droits sociaux fondamentaux. Le Sommet mondial pour le développement social, organisé à Copenhague en mars 1995, renforçait les efforts entrepris par l'OIT en invitant les gouvernements à protéger et promouvoir le « respect des droits fondamentaux des travailleurs ». C'est dans ce contexte international favorable que l'Organisation qualifia de « fondamentales » les conventions qui traitent de questions considérées comme des principes et des droits fondamentaux au travail. Le 25 mai 1995, le Directeur général du BIT, Michel Hansenne, adressa une lettre aux Etats Membres en vue d'obtenir la ratification universelle de ces conventions fondamentales (7 à l'époque). La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail (pdf 80 KB) (1998), instrument promotionnel spécifique créé pour renforcer l'application des principes de droit fondamentaux pour la justice sociale, contribua largement à l'essor de la campagne de ratification.

En 2008, le Directeur général du BIT, Juan Somavia, a rappelé la nécessité d’accélérer la ratification des conventions fondamentales et a proposé comme objectif leur ratification universelle d’ici à 2015. (Cf. Ratification et promotion des conventions fondamentales de l’OIT (pdf 217 KB), p. 1)

Il existe, à l'heure actuelle, 8 conventions fondamentales :
  1. Convention (n°29) sur le travail forcé, 1930 (pdf 52 KB)
  2. Convention (n°87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 (pdf 37 KB)
  3. Convention (n°98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949 (pdf 33 KB)
  4. Convention (n°100) sur l’égalité de rémunération, 1951 (pdf 33 KB)
  5. Convention (n°105) sur l’abolition du travail forcé, 1957 (pdf 29 KB)
  6. Convention (n°111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958 (pdf 31 KB)
  7. Convention (n°138) sur l'âge minimum, 1973 (pdf 30 KB)
  8. Convention (n°182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 (pdf 38 KB)
  1. 1946-1959:
    Activités de l'OIT dans le monde d'après 1945
    (Partie 1 : 1946-1959)
    1. 1946
    2. 1947
    3. 1948
    4. 1949
    5. 1950
    6. 1951
    7. 1952
    8. 1953
    9. 1955
    10. 1957
    11. 1958
  2. 1919-1939
  3. 1940-1945
  4. 1960-1988
  5. 1989-1998
  6. 1999-


Le projet du Centenaire de l'OIT


ILO Century Project Timeline

(en anglais)

OIT: 90 ans de quête de justice sociale

Vidéo: OIT: 90 ans de quête de justice sociale

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Dernière mise à jour : 23.02.2015 ^ top