En 1952, le Bureau de
l’assistance technique des Nations Unies (BAT) envoya dans les
Andes une mission composée de spécialistes des
problèmes du travail, de médecins et
d’anthropologues. Cette mission, dite « Beaglehole »,
fut chargée d’étudier les conditions de vie et de
travail des populations « indigènes ». A son retour,
après avoir passé quatre mois sur le terrain, la mission
formula un ensemble de recommandations qui devaient donner naissance au
Programme andin.
L’OIT fut placé à la tête d’un
comité spécial constitué au sein du BAT,
composé de représentants des organisations participantes :
- l'Organisation des Nations Unies (ONU) ;
- l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ;
- l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ;
- L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
L’activité du comité se déroula dans le
cadre du Programme élargi d’assistance technique des
Nations Unies (PEAT), créé en 1949.
A partir de 1953, des équipes d’experts ont
été envoyées dans différents pays
(Pérou, Bolivie, Equateur, puis, Colombie, Chili, Argentine et
Venezuela) avec pour mission de diffuser la connaissance de techniques
modernes propres à améliorer les cultures et conditions
de vie des populations « indigènes ». Par la suite,
parallèlement à cette première phase de
démonstration, une deuxième phase d’enseignement et de
formation a été lancée. Celle-ci avait pour but de
créer des ateliers-écoles, un institut pour la formation
des instituteurs (Pérou), un centre pour la formation
d’assistants sociaux (Bolivie), un centre pour la formation
d’animateurs sociaux et de cadres administratifs (Equateur).